Emissions PHILATELIQUES :
- Timbres-poste :
7 juillet 2025 :
– « Collioure Pyrénées-Orientales » « Le Village préféré des Français 2024 » héliogravure, 1,39 € LV 20g. 900 000 ex. 15 timbres à la feuille15 juillet 2025 :
– « Cathédrale Notre-Dame Sées-Orne », taille-douce, 1,39 €, 600 000 ex. 15 timbres à la feuille
– Euromed « Les réserves naturelles Ressources en méditerranée », héliogravure, 2,10 € LI 20g. 495 000 ex. 15 timbres à la feuille24 juillet 2025 :
– « Alain Decaux 1925-2016 », taille-douce, 1,39 € LV 20g. 594 000 ex. 15 timbres à la feuille28 juillet 2025 :
– « Gisèle Halimi 1927-2020 », héliogravure, 1,39 € LV 20g. 594 000 ex. 15 timbres à la feuille
– « Nicolas Jacques Conté » format ovale, taille-douce, 2,10 € LI 20g. 604 800 ex. 15 timbres à la feuille - Carnets :
7 juillet 2025 :
– carnet « Océans », héliogravure, 12 timbres autocollants LV 20g. = 16,68€, 2 019 000 ex.
– carnet Marianne de l’Avenir, nouvelle couverture « Carré d’Encre et Carré d’Imprimerie », 12 timbres autocollants, LV, 16,68 €, 100 000 ex4 août 2025 :
– carnet Marianne de l’Avenir, nouvelle couverture « ID timbre », 12 timbres autocollants, LV, 16,68 €, 100 000 ex - Vignettes LISA :
Néant
- Collector :
Néant
- Autres produits :
28 juillet 2025 :
– souvenir « Nicolas-Jacques Conté 1755-1805 », carte offset, feuillet taille-douce, 5,00 €, 20 000 ex.
INFORMATIONS :
Carnet de vacances.
Deux carnets de vacances (de CP à CE1 et de CE2 à CM1), écrits par des enseignants, ont été lancés dans de nombreux bureaux de poste, la boutique du Carré d’Encre sur www.laposte.fr et au Service Clients de Philaposte : 05 53 03 19 24, sav-gc.philaposte@laposte.fr au prix de 7,50 € le cahier.
Chacun comporte 23 séquences de révision en mathématiques, français et « questionner le monde » et 5 séquences inédites « le timbre œil sur le monde » avec des corrigés et autocollants de réussite. 4 cartes postales sont offertes.
Trophées du Timbre 2024
Les Trophées du Timbre 2024 ont été dévoilés le 10 juin lors d’une cérémonie au siège du groupe La Poste sous le haut patronage de Philippe WAHL, Président-directeur général du groupe La Poste …
– le prix spécial taille-douce 2024 a été attribué au bloc de timbre : 500 ans de la découverte de New York.
Création et gravure : Louis Genty
– le prix du plus beau timbre 2024 a été attribué au timbre : La baguette de pain française.
Création : Stéphane Humbert-Basset
– le prix du plus beau bloc 2024 a été attribué au bloc de timbre : Trésor de Notre- Dame, La charpente.
Création et gravure : Sarah Bougault
– le prix du plus beau carnet 2024 a été attribué au carnet de correspondance : Pâtisseries Françaises.
Conception graphique et illustrations : Chroniques de bouche
– le prix du plus beau collector 2024 a été attribué au collector : Nos fidèles Compagnons – Hiver.
Conception graphique : Bruno Ghiringhelli
– le prix de la plus belle oblitération 2024 a été attribué à l’oblitération du timbre : La baguette de pain française.
Création : Stéphane Humbert-Basset
– le prix de la plus belle création d’exception 2024 a été attribué à : Affiche Notre-Dame de Paris.
Conception graphique : Elsa Catelin
– le prix du plus beau timbre des postes partenaires 2024 a été attribué au timbre : 170 ans Ville de Nouméa Nouvelle-Calédonie.
Création : Jean-Jacques Mahuteau
– le prix de la plus belle vignette LISA 2024 a été attribué à la vignette : 77e Salon philatélique d’automne Paris 2024 Wallis et Futuna.
Création : Geneviève Marot
…Avec plus de 40 000 votants, cette participation est comparable sur la même durée aux participations des années précédentes.
Suite au tirage au sort par huissier les lots sont envoyés aux 100 votants se rapprochant le plus de la plus grande combinaison gagnante. …
(Communiqué de presse Philaposte, juin 2025)
La naissance mouvementée du 50 frs. burelé
Parmi les timbres français de poste aérienne, l’un des plus emblématiques est certainement le poste aérienne n°15, « Avion survolant Paris », plus connu sous le nom de “burelé”.
Mais en connaissez-vous tous les secrets ? Ce timbre se distingue non seulement par son élégance, mais aussi par son histoire peu banale : c’est l’un des rares timbres français dont l’impression ne fut pas confiée à l’Imprimerie nationale, mais à un organisme privé, l’Institut de gravure et d’impression de papiers-valeurs.
Pourquoi cette exception ? Dans quelles circonstances ?
Paul Almassy nous le raconte dans La Quinzaine philatélique du 16 avril 1946.
“C’est le 17 février 1936 que l’Administration des P.T.T. françaises a mis en vente la première série de timbres destinés à l’emploi courant de la poste aérienne. Cette série imprimée à l’atelier du Boulevard Brune fut composée de 7 valeurs ; 85 cts ; 1 fr. 50 ; 2 frs. 25 ; 2 fr.50 ; 3 frs. ; 3 fr. 50 et 50 frs.
Un timbre de 100 frs fut également prévu, sa fabrication était confiée à l’Institut de Gravure à Paris et sa mise en circulation fixée à une date ultérieure.
Les sept timbres de la série étaient du même type mais la plus petite valeur, celle de 85 cts, et la plus forte, celle de 50 frs étaient imprimées toutes les deux en teinte verte presque identique. Dès que ces timbres furent entre les mains du chef du service compétent, on reconnut que la ressemblance de ces deux valeurs pourrait facilement prêter à confusion. Pour remédier à cet inconvénient, on décida de ne pas mettre en service le 50 frs vert et de commander à l’Institut de Gravure des timbres de 50 frs du même type que le 100 frs, dont l’exécution était déjà en cours.
Le coin original du timbre à 100 frs était prêt et différentes épreuves présentées à l’administration pour signer le « bon à tirer ».
Mais le tarif postal en vigueur n’ayant pas justifié la mise en vente d’un timbre d’une valeur postale si élevée, l’Administration renonça au dernier moment à l’émission du timbre de 100 frs et l’Institut de Gravure reçut l’ordre de n’imprimer que des figurines de 50 frs. On changea immédiatement les chiffres du coin original et l’on procéda au tirage du 50 frs
L’impression de celui-ci fut exécuté en taille-douce en deux couleurs, mais en une seule opération.
C’est la première fois que ce procédé était employé en France pour l’impression d’un timbre-poste et le résultat obtenu fit honneur à l’Institut de Gravure.
Le rouleau de papier fut engagé d’abord sous un cylindre qui imprima en rose un burelage comprenant toute la largeur du papier, les marges y compris et ensuite le papier passa sous un autre cylindre pour imprimer la figurine même, qui était en teinte bleue.
Le chiffre de tirage était fixé à 210.000. Il fallait deux jours pour exécuter la totalité de la commande. Le soir du premier jour d’impression, on enleva de la machine les 2 cylindres pour les mettre jusqu’au lendemain matin dans un coffre scellé. En remettant le cylindre de burelage dans la machine, on ne prêta aucune attention à sa disposition et par conséquent les feuilles tirées le deuxième jour ont un burelage renversé par rapport à celles tirées la veille.
Ce n’est que beaucoup plus tard que les philatélistes, chercheurs et minutieux, ont aperçu cette différence.
Dans certains catalogues le « burelage renversé » est présenté comme une variété et coté un peu plus cher que les pièces dites « normales ». (…)À gauche : le timbre ordinaire. À droite : le timbre avec burelage renversé.
La différence ne saute pas aux yeux, on vous l’accorde. Voici donc une astuce d’expert : sur les exemplaires au burelage renversé, la couleur rose du fond est sensiblement plus foncée.
Ce timbre dont la maquette et la gravure furent exécutées par Ouvré, représente un avion survolant Paris. Pas seulement le sujet mais la vue de la capitale même est identique à celui des figurines émises le 17 février de la même année et gravé par le même artiste. Le cadre ornemental est exécuté avec une finesse remarquable. Avec son fond burelé, ce timbre ressemble par son aspect à une miniature de billet de banque.
Pour ce timbre, on a choisi un format spécial : 30 x 52 mm. Il était donc au moment de sa parution, le plus grand timbre-poste qui ait jamais été émis en France. Sa dentelure est rectangulaire 12, 5 x 13. Une feuille contient en haut et en bas, imprimée en taille-douce, la marque Institut de Gravure. La date de l’impression fut marquée dans le coin inférieur droit de chaque feuille par un dateur en caoutchouc. Les deux dates sont les suivantes : 15-6-36 et 16-6-36.
Il existe de ce timbre environ 200 épreuves de luxe, tirées en unité d’après le coin original sur des feuillets de 192 x 155 mm. Chaque feuillet est encarté dans une couverture portant à l’extérieur l’effigie gravée de La Fayette. Ces épreuves sont depuis un certain temps très recherchées par les collectionneurs spécialistes de la poste aérienne.
Il existe également 20 épreuves de 4 couleurs différentes non dentelées tirées sur le coin primitif portant la valeur faciale « 100 frs ». Pièces rarissimes !
Avant la livraison des 210.000 exemplaires de ce timbre, l’Administration remit 2 feuilles, soit 50 figurines à l’Institut de Gravure à titre de justificatif de tirage. Ces 50 pièces portent en rouge la surcharge « Spécimen » (2 mm 1/4 de haut et 14 mm de long) ; elles sont dentelées et gommées.
20 exemplaires furent envoyés à différentes administrations étrangères : Belgique, Argentine, Suisse, Etats-Unis, etc.
Sur la première feuille de 25 il fut imprimé une surcharge noire et une surcharge rouge sur un seul timbre (le 1er). C’est après l’essai de cette surcharge noire qui ne donna pas satisfaction, que l’on fit la surcharge rouge.
Ce timbre fut retiré en 1936 mais il a gardé son pouvoir d’affranchissement. Son retrait du guichet étant décidé subitement, les marchands de timbres et les spéculateurs n’avaient pas la possibilité de faire des stocks importants et d’après l’estimation des milieux compétents le nombre de pièces conservées à l’état de neuf ne dépasse guère 12.000.
« Paul Almassy”
(Newsletter de la maison Calves #54 (avril 2025)
DANS NOS DEPARTEMENTS :
- Les bureaux temporaires de La Poste :
Néant
Les manifestations, les expositions :
– 29 juin, Saint-Priest (69), bourse multi-collections
– 6 juillet, Crest (26), bourse des collectionneurs