Emissions PHILATELIQUES :
- Timbres-poste :
2 janvier 2025 :
– « Solidarité avec Mayotte », offset, 1,39 € LV 20g = 2,39 € dont 1,00 € de don reversé à la Croix-Rouge française, 15 timbres à la feuille
– « Jean-François Millet 1814-1875, Des glaneuses », taille-douce, 2,78 € LV 100g. 610 200 ex. 9 timbres à la feuille20 janvier 2025 :
– Nouvel An chinois – Année du serpent », héliogravure
Bloc 5 timbres LV 20g 1,39 € = 6,95 €, 380 000 ex.
Bloc 5 timbres LI 20g 2,10 € = 10,50 €, 330 000 ex.27 janvier 2025 :
– Cœur Pierre Hermé Paris »
Bloc cœur « Ispahan », héliogravure, 5 timbres 1,39 LV 20g = 6,95 €, 350 000 ex.
« Ispahan », héliogra- vure, 1,39 € LV 20g. 1 497 000 ex. 12 timbres à la feuille
« Macaron », héliogra-vure, 2,78 € LV 100g. 698 400 ex. 12 timbres à la feuille
– « Célébrons 110 ans ensemble #NFTimbre3 », offset, bloc un timbre inséré dans une pochette et mis sous film = 10,00 € dont 2,00 € de don à la Croix-Rouge française. 30 000 ex. Frais de port = 4,00 € (offerts à partir de deux # Timbres achetés).
Exclusivement via la plateforme de La Poste www.NFTimbre.com - Carnets :
6 janvier 2025 :
– « Grand soleil », carnet héliogravure 12 timbres autocollants 1,39 € LV = 16,68 €, 3 020 000 ex.
– Carnet Marianne 2023, nouvelle couverture « Election du timbre 2024 », taille-douce, 12 timbres LV= 16,68 €, 100 000 ex. - Vignettes LISA :
Néant - Collectors :
2 janvier 2025 :
– Collector « Champignons d’hiver », 4 timbres LV = 7,00 €, 4 000 ex - Autres produits :
27 janvier 2025 :
– « Cœur Pierre Hermé, Paris » en feuilles autocollantes
* 30 timbres 1,39 € = 41,70 €, 27 000 ex.
* 30 timbres 2,78 € = 83,40 €, 15 000 ex.
INFORMATIONS :
Solidarité Mayotte – 2 Janvier 2025 :
La Poste émettra un timbre à dons intégrant un don d’1€ au profit de la Croix-Rouge, dont elle est partenaire depuis plus de 100 ans.
Timbre composé de la Marianne associée à un message de solidarité pour Mayotte.
L’histoire mystérieuse des timbres de l’émission dite “de Rothschild”
On appelle émission “de Rothschild” les timbres de l’émission Empire lauré (n°25 à 32 du catalogue Yvert et Tellier), émis dans une impression plus fine que les timbres ordinaires et en version non dentelée.
Les catalogues philatéliques donnent peu d’explications sur cette série, ce qui conduit souvent les collectionneurs à les acquérir sans connaître leur véritable origine. Pour en apprendre davantage, il faut se tourner vers la presse ancienne, et en particulier vers l’Echo de la Timbrologie du 31 mai 1939 qui donne, dans un article court mais passionnant, les informations essentielles concernant les origines de cette émission tout en mettant en lumière une pièce exceptionnelle : un timbre « Rothschild » sur lettre ayant effectivement circulé.
Bonne lecture !
“Dans son joli livre, les Timbres-Poste et leurs Amis (…), le baron Henri de Rothschild retrace l’histoire des timbres non dentelés à l’effigie de Napoléon III ayant constitué la fameuse émission Rothschild.
La série complète des 8 timbres de l’émission dite “de Rothschild”. A noter que le “1 centime” est de loin le timbre le plus rare de la série, à tel point que certains catalogues ont, par le passé, indiqué à tort qu’il n’existait pas.
Le baron Nathaniel, grand-père de l’auteur, avait demandé et obtenu ces timbres spéciaux en vue de les offrir, à titre de « haute curiosité », à son fils Arthur, qui possédait déjà l’étoffe d’un grand philatéliste. Il n’était aucunement dans l’intention du célèbre banquier de se servir de ces timbres pour affranchir sa correspondance particulière, comme l’ont affirmé longtemps les grands catalogues français et étrangers.
Limité à six ou sept cents exemplaires, leur tirage eut d’ailleurs été tout à fait insuffisant pour un tel emploi.
Le n°29Ab, 20 centimes bleu, émission dite “de Rothschild”, ici dans une présentation exceptionnelle : avec coin de feuille. C’est la finesse de l’impression qui permet de distinguer ce timbre du n°29Ac (non dentelé issu du tirage ordinaire).
Mais si ce n’était pas là leur destination principale, il n’en reste pas moins que les timbres de l’émission Rothschild avaient parfaitement le pouvoir d’affranchir la correspondance.
En effet, nous avons sous les yeux et nous reproduisons ici une enveloppe adressée par la baronne Nathaniel de Rothschild à un peintre connu dont elle était l’élève et dont le neveu est un philatéliste niçois, M. Paul Trachel, qui est encore aujourd’hui l’heureux propriétaire de cette pièce à conviction.
Nous n’avons pas retrouvé trace dans des ventes récentes de cette pièce exceptionnelle. C’est pourquoi nous la reproduisons ici en version noir et blanc, telle que parue dans l’Echo de la Timbrologie du 31 mai 1939.
Cette enveloppe a été affranchie, sans que la Poste élève aucune objection, au moyen d’un timbre Rothschild à 20 c. bleu, qui a été régulièrement annulé avec l’oblitération étoile de points 35 (Ministère des Finances) ;
sur l’enveloppe se trouve également le cachet à deux cercles correspondant PARIS – MINISTÈRE DES FINANCES – 2e 25 NOV. 69. Au verso figure le cachet en cire rouge de la baronne de Rothschild, avec le cachet d’ambulant Lyon-Marseille et l’empreinte du bureau distributeur de Nice.
Cette pièce a été exposée à la Pexip par M. de Beaufond ; son authenticité indiscutable clôt de façon péremptoire et par l’affirmative la discussion sur la validité postale de timbres créés, à l’origine, pour satisfaire la fantaisie d’un grand financier, important personnage auquel le Second Empire n’avait rien à refuser.
Le baron Nathaniel de Rothschild (1812-1870), banquier, homme d’affaires et propriétaire viticole proche de Napoléon III, auquel on doit l’émission dite “de Rothschild”
Le baron Arthur de Rothschild (1851-1903), fils du précédent. Il participe peu à l’activité bancaire de la famille, consacrant son existence à ses loisirs, et notamment à la philatélie. Il devient rapidement un spécialiste reconnu et l’auteur de plusieurs ouvrages dont en 1873 une histoire de la poste aux lettres. Il fonde en 1875 avec quelques amis Timbromanes, la Société Française de Timbrologie.
(Newsletter de la maison Calves #39, décembre 2024)
50 nuances de Carmin
Lors des premières émissions en France, obtenir la couleur rouge était particulièrement complexe, souvent proche du carmin. La difficulté à doser les pigments était telle que chaque timbre affichait une nuance légèrement différente.
Prenons l’exemple du n°6 du catalogue Yvert et Tellier, qui répertorie six variantes de carmin, sans compter le vermillon (Y&T n°7), souvent assimilé à un rouge orangé : carmin, carmin clair, carmin foncé, carmin cerise, carmin-brun, et rouge-brun.
En ajoutant les n°17 et n°18 de France, on peut également noter les nuances de carmin-rose, carmin foncé sur paille, velours et velours vif.
Mais comment déterminer la véritable couleur ? La perception des couleurs varie d’une personne à l’autre, et les moyens modernes comme les scanners ou les catalogues ne peuvent reproduire fidèlement les teintes originales. Seul un expert, avec des références et dans son environnement de travail habituel (éclairage, loupe, etc.), peut identifier la couleur avec certitude.
(BEHR Philatélie, octobre 2024)
DANS NOS DEPARTEMENTS :
- Les bureaux temporaires de La Poste :
Néant
Les manifestations, les expositions :
– 18 janvier, Oullins (69), rue Raspail, réunion/échanges PHILAPOSTEL Rhône-Alpes, 14h00