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25 novembre 2024 :
Lancement du Livre des timbres France 2024 – 30 ans !
En fourreau de protection et un collector spécial d’un timbre LI gratuit.
– 141,00 € avec 62 timbres ou blocs (pour 132,47 € de valeurs faciales, sauf les timbres Conseil de l’Europe et UNESCO)
– 95,00 € avec 49 timbres (pour 89,97 € de valeurs faciales, sauf les timbres Conseil de l’Europe et UNESCO)
– 25,00 €, version sans timbre.
INFORMATIONS :
Il est temps d’écrire au Père Noël.
Les enfants ont jusqu’au 20 décembre pour envoyer leurs rêves, vœux et dessins au Père Noël. Son « secrétariat » installé depuis 1962 par La Poste à Libourne (Gironde) a réouvert ses portes mercredi. Les petits peuvent opter pour une lettre traditionnelle ou un courrier électronique :
pere-noel.laposte.fr.
Le Père Noël et sa soixantaine de lutins s’engagent à répondre gratuitement à tous, à condition de ne pas oublier son adresse sur le courrier papier ! (Le Progrès, jeudi 21 novembre 2024)
Les premiers timbres d’Asie.
Le Scinde Dawk, un système postal ancien de coureurs dans la vallée de l’Indus (actuel Pakistan), a été réformé après la conquête britannique du Sindh en 1843. Suivant l’exemple anglais établi par Rowland Hill, Sir Bartle Frere, commissaire en chef du Sindh, améliora le système postal du Sindh en introduisant un tarif bon marché et uniforme pour l’affranchissement, indépendamment de la distance parcourue. Introduit en 1851, ce système postal plus efficace utilise des chevaux et des chameaux pour relier les bureaux de poste le long de la vallée de l’Indus.
Les timbres, également appelés Scinde Dawk, émis le 1er juillet 1852, étaient embossés (en relief) et portaient la marque des commerçants de la Compagnie britannique des Indes orientales.
Stanley Gibbons S3 1/2a. scarlet »SCINDE DAWK »
Initialement fabriqués en cire rouge, puis en papier blanc, ces timbres avaient une valeur d’un demi-anna chacun. Peu d’exemplaires ont résisté au temps.
(BEHR Philatélie. Vente juin 2024)
L’histoire héroïque des ballons montés.
En 1870, après la capitulation de Sedan, les armées prussiennes déferlent sur le nord de la France et encerclent Paris, le 17 septembre. Coupée du reste du pays, la capitale doit rapidement trouver les moyens de communiquer avec la Province. L’idée naît d’utiliser à cette fin des ballons à gaz que le photographe et aérostier Nadar se trouvait avoir mis à disposition des autorités, initialement pour qu’ils servent à l’observation des lignes ennemies. C’est ainsi que, le 23 septembre, s’élève depuis la place Saint-Pierre à Montmartre un ballon baptisé le Neptune, avec à son bord le pilote, Jean Duruof, et 125 kilogrammes de courrier.
L’expérience est un succès : le ballon atterrit sans encombre à Craconville, près d’Evreux, en zone non occupée par les Prussiens, ce qui amène l’administration des postes, le 27 septembre, à autoriser officiellement l’expédition du courrier par voie d’aérostats.
De cette date à la fin du siège, le 28 janvier 1871, ce sont pas moins de 65 autres ballons qui s’envolent depuis Paris, transportant au total 164 passagers, 381 pigeons, 5 chiens et plus de 2 millions de lettres, journaux et formules. Tous ne connaissent pas un destin aussi heureux que celui du Neptune. Les pilotes, en effet, sont inexpérimentés : faute d’aérostiers disponibles dans Paris, on a, pour les remplacer, dispensé une formation expéditive à des gymnastes ou des marins volontaires. En résultent de nombreuses erreurs de navigation, parfois tragiques : certains ballons tombent dans les lignes ennemies et sont capturés. D’autres dérivent jusqu’en Allemagne ou en Norvège ou, pire encore, se perdent corps et bien dans les eaux glaciales de l’Atlantique. Enfin, les Prussiens parviennent, le 12 novembre, à abattre un ballon, le Daguerre, en utilisant les premiers canons antiaériens de l’histoire, construits par l’industriel Krupp.
Pour être transportées par ballon, les lettres, en elles-mêmes, se devaient de ne pas excéder quelques grammes. Pour satisfaire à cette contrainte, les expéditeurs ont, le plus souvent, utilisé une seule feuille de papier, très mince, qu’ils ont pliée et cachetée de manière à ne pas avoir à utiliser d’enveloppe. En l’état, ces correspondances constituent aujourd’hui une source précieuse d’information. Les Parisiens y décrivent leurs conditions de vie, particulièrement rigoureuses. Parmi les sujets les plus fréquemment évoqués : le froid intense de l’hiver, alors que le charbon et le bois manquent cruellement ; la flambée du prix des denrées alimentaires qui les amène à manger chats, chiens, rats et jusqu’aux animaux du zoo de Vincennes ; ou encore la peur des obus prussiens qui, à partir du 5 janvier, s’abattent quotidiennement sur la capitale.
Certains ballons-montés se négocient sur le marché philatélique à partir d’une centaine d’euros (ce sont les plus courantes), mais leur valeur peut monter en flèche, en fonction de leur degré de rareté.
Pour cela, il faut par exemple qu’ils aient été confié de la main à la main aux aéronautes, qu’ils soient porteurs d’une oblitération ou d’un affranchissement particulier (on connaît ainsi des ballons montés affranchis avec un tête -bêche) ou bien encore… qu’ils aient été expédiés vers une destination lointaine. Les ballons montés à destination de l’étranger sont en effet recherchés à la fois par les collectionneurs de la Guerre de 1870 et, à l’international, par les philatélistes souhaitant rassembler tout ce qui concerne leur pays de prédilection. Si certaines destinations sont courantes (on pense à la Belgique, la Grande-Belgique et la Suisse), d’autres, en revanche, sont rarissimes, telles que le Japon (quelques lettres connues, parmi lesquelles celle que nous vous présentons est probablement la mieux conservée) ou l’Afrique du Sud (deux ballons montés recensés et pas un de plus).
A noter pour conclure : certaines destinations restent inconnues à ce jour… mais de nouvelles découvertes ne sont jamais à exclure !
Ballon monté pour Port Natal par Pietermaritzburg (Afrique du Sud), cachet rouge de passage par Londres du 28 décembre 1870, un des 2 ballons montés connus pour l’Afrique du Sud et unique pour le Natal.
(Newsletter de la maison Calves #21, juin 2024)
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Les manifestations, les expositions :
– 1er décembre, Cluses (74), bourse multi-collections
– 8 décembre,Belleville-en- Beaujolais (69), bourse multi-collections
– 8 décembre, Meythet (74), salon, cartes postales et toutes collections
– 15 décembre, Corbas (69), bourse multi-collections
– 28 décembre, Oullins (69), rue Raspail, réunion/échanges PHILAPOSTEL Rhône-Alpes